La forêt domaniale de Châteauroux

  • Crédit photo : J. Beaumont 
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  • Crédit photo : V. Baud 
  • Crédit photo : J.Beaumont 
Mise à jour :
10/4/2013 à 0 h 00
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L’O.N.F. qui la gère a balisé des chemins, organisé des circuits et aménagé des parkings. Il a également, en collaboration avec le Conseil général de l’Indre, installé 9 panneaux thématiques d’information. Répartis dans le massif, ces derniers sont facilement accessibles.

Dans la forêt, un peu de tout...
Certes, la forêt se compose de grands arbres (chênes et hêtre, notamment), traités en futaie pour produire de beaux troncs, mais aussi de plus modestes taillis, des landes qui se posent sur les substrats plus pauvres, acides et imperméables. Sur ces trouées disposées ici ou là, ressortent, de fait, des touffes de bruyères roses, d’ajoncs jaunes, de bouleaux blancs malingres et de molinie blonde, petite graminée aux racines serrées qui empêchent les glands de germer.

Les essences d’arbres sont nombreuses : chêne sessile et chêne pédonculé, hêtre (tous deux arbres de futaie), charme, frêne, pin sylvestre, alisier, cormier, merisier; mais aussi des "bois blancs" (bouleau, tremble...) de moindre valeur marchande.

Au fil du temps...
La forêt est cette grande masse homogène qui semble immuable.
Et pourtant ! Elle évolue en continu. Car l’homme n’eut de cesse de la façonner à son image, pour satisfaire des besoins qui changeaient au fil du temps. Dès l’époque gauloise, les Bituriges exploitent le minerai de fer qui abonde dans les argiles; plus tard, sous l’Ancien Régime, abbaye et château, villages et étangs se créent. Les bêtes domestiques sillonnent le massif à la recherche de nourriture, croisant des mulets mis au transport des produits tirés de la forêt, charbon de bois, troncs épais...

Au XIXe siècle encore, la forêt reste ce lieu prolifique qui fourmille de mille et un métiers au nom oublié : merrandier, fagotière, écorceur, sabotier, ligotier,... Aujourd’hui, simples promeneurs et cueilleurs de champignons remplacent ces hommes des bois d’hier, les lourdes machines s’activent sur les troncs et, le moment voulu, les chasseurs traquent le gibier... la forêt ne vit plus de la même façon.

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