Créée en 2002 et revalorisée par la Loi relative à l’adaptation de la société au Vieillissement du 28 décembre 2015, l'Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) est une prestation versée par le Conseil Départemental. L'âge à partir duquel est ouvert le droit à l' APA est fixé à 60 ans pour toute personne ayant perdu son autonomie. L'APA à domicile concerne les personnes vivant à leur domicile. Elle permet aux personnes en perte d'autonomie de couvrir tout ou partie des frais induits par la dépendance ou les besoins de leurs proches aidants et figurant dans un plan d'aide individualisé élaboré par l’équipe médico-sociale du Conseil Départemental.

L'allongement de la durée de la vie entraîne un risque croissant de dépendance à laquelle s'attachent des conséquences financières très lourdes pour les personnes âgées ou leur famille. Au delà des dispositifs légaux ou réglementaires permettant de palier tout ou partie des conséquences financières de la dépendance (APA, aides fiscales ou sociales, aides de l’assurance maladie ou des caisses de retraite), des contrats d’assurance se sont également développés.

La dépendance se définit par la difficulté à assurer seul une existence quotidienne autonome. De plus en plus d’aides sont conditionnées à l’évaluation du niveau de dépendance. Il existe donc des outils et des méthodes d’évaluation de la dépendance.

Il s’agit de coter le degré de perte d’autonomie de la personne dans l’accomplissement des actes de la vie quotidienne.

Le plan d’aide est un outil des professionnels médico-sociaux pour évaluer globalement les besoins d’une personne âgée et coordonner les aides dont elle pourrait disposer. Dans le cadre de l’APA, ce plan d’aide est prévu par la loi et obligatoire.

L’impact de la maladie d’Alzheimer sur les proches des personnes malades est une caractéristique essentielle de cette affection et a été à l’origine de la prise de conscience  du besoin de répit pour les aidants. En effet, si la relation d’aide peut être source de gratification, elle a également souvent comme conséquence la détérioration de la qualité de vie des aidants de la personne atteinte de cette maladie.

La reconnaissance par l’assurance maladie d’une « affection longue durée » ou ALD permet au patient, assuré social, de bénéficier d’une prise en charge de sa caisse à 100% pour des soins et traitements liés à cette pathologie.

La Consultation Mémoire permet aux patients présentant des troubles de la mémoire et/ou des troubles cognitifs (troubles du raisonnement, du jugement, de la compréhension...), de bénéficier d'un diagnostic précis et d'une prise en charge adaptée de la maladie d'Alzheimer et autres maladies apparentées.

La maladie d'Alzheimer est la forme de démence la plus fréquente chez les personnes âgées. Elle évolue graduellement et touche d’abord la mémoire à court terme. Elle aboutit a une diminution irréversibles des facultés mentales.. . Elle fut initialement décrite par le médecin allemand Alois Alzheimer en 1906.

Les maladies neurodégénératives (MND) forment un groupe de maladie d’origine diverses affectant le fonctionnement du cerveau ou des nerfs périphériques. Les conséquences sont souvent irréversibles pour les fonctions nerveuses et aboutissent à la mort du neurone.

L’infirmier(e) est un professionnel de santé paramédical.

Les services d’Hospitalisation à Domicile (HAD) permettent d’assurer au domicile du malade, des soins médicaux et paramédicaux continus et nécessairement coordonnés sous la responsabilité du médecin traitant.

Ces soins se différencient de ceux habituellement dispensés à domicile par la complexité et la fréquence des actes.

Les services ou unités de Soins de Suite ou de Réadaptation, autrement appelés SSR, interviennent dans la rééducation ou la coordination de l’état de santé d’un patient, à la suite d’un séjour hospitalier pour une affection aiguë médicale ou chirurgicale.

Les ateliers de prévention désignent des actions collectives destinées en général aux personnes encore autonomes et qui visent à maintenir leur potentialité. Ils concernent les thèmes repérés comme « à risque » pour la perte d’autonomie (mémoire, nutrition, équilibre, prévention routière..).