En Brenne, les paysages ne cessent de bouger

  • Friche des Rondières, Saint-Michel-en-Brenne 
  • Vaches au Grand Aslon, Lingé 
  • Moutons solognots sur les brandes de Miclos, Saint-Michel-en-Brenne 
  • Étang Ricot, RNN Chérine 
Jacques Trotignon
Mise à jour :
9/3/2015 à 15 h 04
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En Brenne, la nature est généreuse et profuse, calme et presque mélancolique, en lien avec ses paysages, composés d’étangs et de bois, de friches et de landes, de quelques prairies avec des vaches. Mais assez peu de labours.

Sait-on que ces paysages sont relativement nouveaux ? Cinquante ans plus tôt, la friche manquait, remplacée par des labours variés et des champs d’herbe; deux siècles plus avant encore, c’était davantage de lande, enserrant étangs et parcelles de blé, de seigle. Ils ont donc bien changé.

Aujourd’hui, malgré tout, entre deux lieux, des nuances parfois sensibles sont observées. Ainsi, ces communes - pourtant voisines - de Lingé et de Saint-Michel-en-Brenne, objets de cette étude : l’une reste de paysage relativement ouvert, l’autre se ferme davantage. A cela, des raisons à la fois physiques et socio-économiques particulières que l’histoire explique fort bien.

Cette "Histoire comparée des paysages de Saint-Michel-en-Brenne et Lingé 1837–2013" présente les évolutions successives mais légèrement divergentes de deux territoires voisins. S’il permet de mieux comprendre le présent, ce voyage dans l’histoire dessine, aussi, peut-être, quelques traits à venir. En tous cas, rappelle que le passé eut ses solutions – ainsi ces vaches vaguant dans les brandes d’hier. Et pose une question : quel usage l’agriculture peut-elle faire des friches d’aujourd’hui ?

En primeur, les 6 premières pages de l'ouvrage "Paysages de Brenne".

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