Naif et Christophe Willem au festival Darc

Mise à jour :
13/8/2010 à 0 h 00
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Darc, 10 bis rue Dauphine - 36000 Châteauroux
Tél : 02 54 27 49 16 (de 9h à 18h, sauf dimanche)
association-darc@wanadoo.fr
www.danses-darc.com

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Samedi 14 août, l'inimitable Naif et l'audacieux Christophe Willem prennent d'assaut la place Voltaire. Début du concert à 21h.

Naif
Difficile de définir le genre musical de cette artiste éclectique qui écrit ses textes en brassant de façon subtile l’italien, le français et l’anglais et qui mélange le provocant, le subversif et le romantisme. Ses musiques tantôt pop, funky ou bien proches de l’electro se situent hors d’un style musical prédéfini. Chacune de ses chansons devient une nouvelle expérience musicale et poétique ce qui rend cette artiste totalement inclassable dans le panorama de la chanson francophone.
Cuisinant le français à sa propre sauce, NAIF nous propose dans son album “Faites du bruit, treize chansons qui vont de la fable sociale contemporaine (Faites du bruit, petites souris, pour ceux qui comptent et pour sauver ses fesses.) à la chanson d’amour (tes bétises sont les plus douces que je connaisse...) ou d’amour coupable (do you want me sur le sable...). Elle revisite avec brio un Just a gigolo puis avec son air provocant elle aime regarder les filles. Elle nous invite aussi à lever la tête de temps en temps et s’appitoie sur ce pauvre Judas que tout le monde méprise. Enfin elle dit définitivement No! à une demande en mariage et pourtant elle voudrait bien qu’on l’aime... Encore une fois.

Le 22 Mars 2010, Elle sort son premier album francophone “Faites du bruit” dans lequel on retrouve des musiciens comme Marc Ribot, Greg Boyer ou Dr Fink.

L’histoire
NAIF est née fin 1981 dans les montagnes de la Vallée d’Aoste, province pour partie francophone, du nord-ouest de l’Italie, adossée au Mont Blanc.
Depuis son plus jeune âge, elle apprend, de façon autodidacte, à jouer du piano, de la guitare et de la basse. Très vite, elle commence à composer des chansons et de petites compositions instrumentales.
Non seulement auteur et compositeur de chansons, Naif est aussi une chanteuse interprète à forte personnalité qui enchante le public à chacun de ses concerts. Elle est capable d’utiliser sur scène avec talent, les dernières technologies audio mais aussi de jouer avec brio guitare, basse, piano, Harmonica etc…
Accompagnée par de solides musiciens, NAIF a participé à de nombreux festivals italiens et européens dont les LuccaSummer- Festival, FIMU Belfort, ArezzoWave, TavagnascoRock…

En 2006, elle est invitée à jouer sur scène avec Maceo Parker au Blue Note de Milan et lors du Summer Festival de Lucca 2007 elle fait la première partie de Lauryn Hill.

En 2007, Naif est remarquée, sur son site myspace, par Tommy Barbarella, musicien historique de Prince, et avec Michael Bland et Sonny Thompson du célèbre NPG, elle enregistre quelques chansons dans les studios de Mineapolis.
En Italie, elle est une des artistes les plus productives, elle est ainsi souvent sollicitée pour écrire des chansons pour d’autres chanteurs(euses) italiens . Artiste aux multiple facettes, Naif présente et produit même une émissions radio, “RADIONAIF” en francais pour la RAÏ Vallé d’Aoste dans laquelle elle présente les nouveauté de la musique francaise.
Depuis ses débuts en 2002, elle a remporté de nombreux prix :

2003 : Le 1°prix du jury (session jeunesse) du Festival International de « Strade Del Cinema » (Film Muet Musicato du Vivant), le 1er Prix du Jury du Festival de RelazioniSonore de Padoue

2004 : 1° prix du Festival National « MusiCarnevArt » de Rome

2005 : 1° prix du Festival Canavese « RocckanRoll ». Elle est parmi les 50 artistes choisis dans toute l’Italie pour participer aux sélections finales de SANREMO JEUNES 2006 dans les studios de la RAI à Rome.
Sortie de son premier cd « Naïf »

2006 : Lauréate du «Rassegna Rock» organisée à Oulx pour les Jeux Olympiques d’hiver de Turin

2009 : elle gagne le concours “Musicultura 2009” pour le prix du meilleur artiste interprète «Live»

www.myspace.com/naifspace


Christophe Willem

Christophe Willem ne fait pas de mise au point. Lui, son truc, c’est plutôt la mise au son. Avec des arguments et de l’audace. C’est ainsi que l’on découvre notre entertainer le plus époustouflant depuis que la télévision l’a engendré prenant les rennes de son deuxième album avec une incroyable pertinence.
Depuis la Fermeture pour rénovation que fut son DVD, témoin de deux années de victoires en chantant, Christophe Willem a définitivement achevé son Inventaire qui prouva avec flamboyance qu’il était possible de vivre au-delà du quart d’heure de célébrité.
Les records se ramassent ici à la pelle. Un premier disque de diamant, une Victoire de la musique, quatre Bataclan, trois Olympia, huit Cigale, un Zénith de Paris, et 130 000 spectateurs sur la tournée qui ont contracté la fièvre scénique de ce fauve libéré de sa cage cathodique.

La rénovation discographique s’est donc opérée ici avec beaucoup d’adrénaline et un maximum de caféine. Surprendre et se surprendre, tel était le challenge. Changer d’air, telle était la condition. Ce sera donc l’Angleterre, et le rêve du swinging London qui en 2009 s’est matérialisé en ondes électroniques. C’est bien dans cette ville que tout musicien s’affranchit de ses propres limites et de ses intimes contraintes. La pop est une religion que Christophe Willem célèbre avec beaucoup de conviction. Il fallait donc pour lui se ressourcer, et ainsi prendre le risque de rencontrer au hasard de la City Kylie Minogue ou Madonna en pleine méditation physique dans la Mecque de la musique pop. L’âge des possibles est bien celui de Christophe qui rencontre ainsi Guy Chambers, compositeur et producteur des tubes mondiaux de Robbie Williams ou Kylie Minogue. Et si on s’amusait pour se mettre en jambe à enregistrer un duo sur un titre du dernier album de la miss ? Aussitôt dit aussitôt fait. Sensitized comme un défi. Une sorte de lien indéfectible entre la pop anglaise et le géniteur français de cette mythologie anglaise. Gainsbourg samplé, « Initials CK », Christophe and Kylie embrasent la création de ce nouveau disque. Dès lors tout est possible. A commencer par l’identité même du disque forgé par l’envie insatiable de notre performer de sortir de sa légende pour écrire lui même son histoire. Ainsi le voilà auteur sur plus de la moitié des titres de son album, dessinant les contours d’une jeunesse impatiente, sauvage, gourmande et allergique au renoncement de la grande dépression mondiale de ce nouveau siècle.

Berlin, chanson en sous-sol et toute en sex appeal comme pour hurler au monde entier que le bonheur est bien partout. Voyage fantasmique dans la ville de la techno et du «sexor». Tout s’enchaîne à la vitesse d’un supersonique.
Zazie, en soeur, veille et partage les mots de La demande que Jean-Pierre Pilot électrise.
Petites pulsions cardiaques deviendront vite opéra groove orgasmique.
Christophe Willem décolle à nouveau du dance-floor pour signer la plus belle ballade de son répertoire. Entre nous et le ciel. Cette fois la tortue a des ailes et vole au souffle d’harmonies de cordes qui rappellent que le trip hop est né du côté de Bristol. Angleterre encore et toujours. Nous sommes là au coeur de ce nouveau disque avec les chansons coécrites en compagnie de l’élégante Skye qui avait accompagné Christophe tout au long de sa première tournée. Ensemble ils inventent un langage (sexué), un son (aiguisé), un style (bandant). A l’image de Plus que tout, ballade estivale et enivrante, propice à satisfaire l’épicurien chanteur à fleur de peau et de sens, recentré encore et toujours par une basse abrasive à faire pâlir les marquis excentriques possédés par le démon de la danse.

Coffee fait monter la pression du percolateur mélodique de Christophe Willem. Avec lui, « Le R and B français » c’est où il veut quand il veut, car son flow est percussif et les guitares sont presque d’orient. Ce qui donne un titre qui invente. On appelle ça un style…
Trash en duo gémellaire avec Skye, c’est encore autre chose. Le plaisir du gimmick poussé à son paroxysme autorise le souvenir d’un Prince minimal, sexe machine échappée de Minneapolis qui reconnaitra sans difficulté les siens.

Alors pourquoi toute cette orgie de sons électroniques qui luttent sans cesse avec un barrage de guitares saturées ? Pour lancer un trio de producteurs de choc dans une sorte de vertige ascensionnel. Tina Harris, Steve Lee et Pete Martin ont eu le loisir de travailler sur une solarisation extrême du son qui donne un coup de soleil au beat blanc de la Perfide Albion. Trois Anglais réunis pour faire de Christophe Willem le premier Français, depuis le grand Serge à la tête de chou, à prendre de force le royaume pourtant uni… Heartbox, en version originale s’il vous plaît, devrait faire frissonner les Top of the Pops. Sans pourtant que l’on puisse reprocher à notre nouvelle star de céder aux sirènes de l’hégémonisme anglo-saxon.
Bien au contraire, avec Zazie encore dans « Yaourt et Lavabo », et aussi Jennifer Ayache, diva du Superbus dans « Tu te fous de nous », la France prend un Eurostar d’avance.

Les filles dans cet album sont à l’affaire avec brio. Et puisqu’il s’agit encore peut-être de vous prouver que Christophe Willem est bien français, le voilà enfin mûr pour nous écorcher avec ce romantisme imbattable qui a forgé toute notre exception culturelle…
« Fragile », composée par Ben’s Brother, et « Si je tombais » prouvent s’il en était encore besoin la sensibilité extrême du bonhomme.
Une sorte de mec écartelé entre son vertige de l’enfance et son désir de cupidon. Entre les deux son corps balance et son coeur aussi. Confusion des genres ? Plutôt lâcher prise.
Une forme de plaisir aphrodisiaque et ultime, qui de fait traverse ainsi ce disque de bout en bout, excité par la caféine des petits matins de chair et transcendé par l’adrénaline des soirs de fête.

Le premier album de «l’antécrise».

www.christophe-willem.com

Concerts, à 21h Place Voltaire à Châteauroux
samedi 14 août : Naif et Christophe Willem (37,50 €)
dimanche 15 août : Casa Bancale et Merzhin (gratuit)
lundi 16 août : Jazzing flamenco (12,50 €)
mardi 17 août : Prohom et Hocus Pocus (gratuit)
mercredi 18 août : Boxon et Amel Bent (25 €)
samedi 21 août : spectacle final Darc (15 €)

DARC au Pays : la musique vient à vous !
Ces spectacles sont gratuits et commencent à 18h30.
samedi 14 août : Zelten à JEU-LES-BOIS
dimanche 15 août : Le pied de la Pompe à HEUGNES
lundi 16 août : Le pied de la Pompe à LIGNAC
mardi 17 août : June et Lula à PRUNIERS
mercredi 18 août : June et Lula à CREVANT – Parc des Parelles

Pour réserver
Office de Tourisme de Châteauroux
1 place de la Gare – 36000 Châteauroux
Tél : 02 54 34 10 74 – Fax : 02 54 27 57 97
accueil@chateauroux-tourisme.com

Espace Culturel Leclerc
rue de la Poste – 36000 Châteauroux
Tél : 02 54 08 52 40
 
Réseau Ticketnet : Auchan, Cora, Cultura, E.Leclerc, Le Progrès, Virgin Megastore
www.ticketnet.fr 
Tél : 0 892 390 100 ( 0.34 € TTC/min)
 
Locations : Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U, Intermarché
www.fnac.com  -  www.carrefour.fr  -  www.francebillet.com 
Tél : 0 892 68 36 22 (0.34€ TTC/min)

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