Le fauchage tardif étendu à tout le réseau routier

La fauche tardive consiste à laisser pousser la végétation sur les bas-côtés pendant la belle saison et à n’intervenir qu’à partir de l’automne. Ces derniers restent donc toujours entretenus tandis que faune et flore ont le temps d’accomplir leur plein développement.

La sécurité, une priorité absolue
C’est la raison pour laquelle les agents du Département broient systématiquement l’herbe, sur une largeur d’outil depuis le bord de la chaussée, sur la bande dite «de sécurité». En cas de problème, l’automobiliste peut ainsi, et sans danger, mordre sur l’accotement : il a alors toute visibilité pour le faire. Ici, le broyage a lieu au moins deux fois dans l’année, au printemps puis à l’automne.
Il en va de même des carrefours et des virages prononcés : eux aussi bénéficient systématiquement d’une fauche de sécurité/propreté.

La biodiversité, une autre priorité !
Entre cette bande de «sécurité» et la parcelle voisine (cultivée, en herbe, boisée…), se place la bande dite de «fauche tardive». Plus ou moins large, souvent flanquée d’un fossé puis d’un talus herbeux ou arbustif, cette dernière semble sans utilité. C’est pourtant là que viennent s’abriter plantes et faune sauvages. Ces couloirs préservent la migration d'animaux et le refuge d'insectes pollinisateurs.

Pourquoi préconiser la fauche tardive ? 
Depuis 2008, le Département de l’Indre expérimente la fauche tardive des bords de route. Répartis sur l’ensemble du territoire, 51 km ont été retenus à titre expérimental : ils font l’objet d’un suivi botanique très précis. Les premiers résultats le montrent clairement : les bas-côtés de nos routes départementales recèlent de véritables trésors de vie sauvage. Ils forment comme une zone «tampon» entre le bitume et le milieu adjacent.

C’est pourquoi lors de l’Assemblée du 13 janvier 2012, le Conseil général à décidé d’étendre progressivement la pratique aux 4 977 kilomètres de routes qui sont sous sa responsabilité.