Fougères et la Fileuse

  • Crédit photo : J. Beaumont 
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  • Crédit photo : R. Dohogne 
Mise à jour :
15/3/2013 à 0 h 00
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Une vallée encaissée
La vallée de la Creuse, c’est une histoire de roches qui se laissent plus ou moins affouiller. L’eau érode micaschistes et gneiss gris, plutôt fragiles mais s’irrite contre les granites et les amphibolites, beaucoup plus coriaces.
Ceux-là sont présents à Crozant comme au niveau du barrage d’Éguzon, ce qui explique qu’ici le relief soit encaissé, parfois chaotique.

Petits ruisseaux
À intervalles réguliers, la pente se coupe de petits ruisseaux, jetés dans la Creuse. Sur leur lit de galets et de roches, ils cascadent après de fortes pluies, charriant les eaux qui ruissellent depuis les prairies de l’amont. Ils dessinent alors des couloirs sombres et humides, froids l’hiver mais salutaires l’été lorsque la canicule frappe et cuit littéralement les côtes toutes proches. Ces ruisselets se nomment joliment « Moulin Ratet »,« Côtes Planes » ou encore « Bouzantin » (plus au nord, quant à lui).

Chemins creux

Sur la pente et le plateau, quelques chemins creux. Les hommes et leurs troupeaux, les siècles, aussi, les ont affouillés. Surmontés d’arbres formant voûte, les talus sont hauts et la roche mère se détache, parfois moussue, parfois lissée par les eaux. Dans cette ambiance d’ombre et d’humidité, certaines plantes qui, jamais, ne s’éloignent de leur milieu d’origine (la forêt) témoignent de l’ancienneté des tracés : jacinthes bleues du printemps, houx, fragon par exemple.

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